Notre monde est naturellement peuplé de microbes qui ne nous rendent pas malades du fait que notre organisme est capable normalement de vivre en équilibre avec eux.
Le Professeur Raymond Vilain disait : « Paix sur la plaie aux germes de bonne volonté … »
Certaines circonstances font que notre corps se défend moins bien contre la pénétration des germes, entre autres l’âge (tout petit ou très grand), la fatigue tout particulièrement liée à la maladie, certaines maladies qui occupent les défenses de l’organisme à d’autres tâches comme les cancers ou le S.I.D.A.
Comme un acte chirurgical ouvre une porte, même petite, à la pénétration des germes, il expose ces patient à un risque d’infection plus important que les autres.
Il faut donc éviter ou savoir reporter une intervention chirurgicale non urgente dans ces cas .
Infection pré-existante : quelle que soit sa localisation même à distance de la zone opératoire.
Dans le cadre d’une fracture ouverte, cette brèche même minime, est une contamination majeure initiale du site opératoire: on ne peut donc plus parler lorsque cette infection se développe d’infection nosocomiale, mais bien de la non maîtrise toujours possible d’une pathologie associée: on ne peut guérir tout le monde, on ne peut que tenter de les soigner.